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Chronologie

Une chronologie des événements marquants

Les débuts : 1939 à 1946

10 septembre 1939 : Le Canada se joint aux Alliés et déclare la guerre à l’Allemagne. Début de la bataille de l’Atlantique.

10 septembre 1939 : La « Foreign Intelligence Section » est créée au sein de la Marine royale canadienne pour surveiller les sous marins allemands dans l’Atlantique.

Novembre 1939 : La Intercept Section est créée au sein de l’Armée canadienne.

Décembre 1939 : La Foreign Intelligence Section de la Marine royale canadienne fournit de l’information utilisée pour endommager et piéger le croiseur lourd allemand Admiral Graf Spee à Montevideo, menant à la première victoire navale alliée de la guerre.

9 juin 1941 : La sous section de l’examen (XU), organisme civil de renseignement électromagnétique, est créée au sein du Conseil national de recherches (CNRC). Elle occupe deux salles des Laboratoires aéronautiques du CNRC, sur le chemin de Montréal.

10 juin 1941 : Herbert Yardley devient chef de la XU. Sous sa direction, la XU réalise sa première réussite en déchiffrant le code allemand des communications Abwehr destiné à l’Amérique du Sud. Ayant obtenu l’ensemble des clés, la XU est en mesure de suivre les déplacements de façon régulière.

6 décembre 1941 : L’École de formation spéciale no 103, connue sous le nom de Camp X, est établie à Whitby, en Ontario.

7 décembre 1941 : Le Japon bombarde Pearl Harbor et attaque Hong Kong. Le Canada déclare la guerre au Japon.

11 décembre 1941 : Les États-Unis déclarent la guerre à l’empire du Japon. L’Allemagne déclare la guerre aux États Unis.

Janvier 1942 : Oliver Strachey prend la direction de la XU; la surveillance des communications en provenance de Vichy, en France, et l’interception des communications japonaises constituent les principales cibles de déchiffrement de la XU.

Mars 1942 : La XU déménage au premier étage du 345, rue Laurier Est (immeuble voisin de la maison Laurier, domicile du premier ministre Mackenzie King).

Mai 1942 : Le Canadien Benjamin deForest Bayly met en marche l’émetteur-récepteur HYDRA au Camp X pour faciliter les échanges du SIGINT entre le Canada, le Royaume-Uni, les États Unis, l’Australie et l’Inde.

12 juin 1942 : La Joint Discrimination Unit (JDU) est créée au sein de l’Armée canadienne, sous la direction du major Edward Drake. La JDU de l’Armée occupe le rez-de-chaussée du 345, rue Laurier, alors que la XU en occupe le premier étage.

Juillet 1942 : (Tony) Kendrick prend la direction de la XU. L’accent est alors mis davantage sur le renseignement japonais.

Août 1942 : La JDU de l’Armée quitte le 345, avenue Laurier; la section française de la XU s’installe au rez-de-chaussée.

Septembre 1942 : Le ministère des Affaires extérieures établit sa Special Intelligence Section (SIS) à la XU. L’objectif de la SIS consiste à examiner le SIGINT décodé conjointement avec d’autres renseignements connexes afin de produire une synthèse du renseignement.

17 mai 1943 : Accord BRUSA signé entre les États Unis et le Royaume Uni, permettant l’échange de personnel et le partage de documents hautement sensibles.

6 juin 1944 : Jour J. L’Armée de terre, l’Armée de l’air et la Marine canadiennes jouent des rôles importants dans l’invasion de la Normandie.

Avril 1945 : Gilbert de B Robinson est nommé directeur intérimaire de la XU jusqu’en juillet 1945.

7 mai 1945 : L’Allemagne signale sa reddition, mettant un terme à la guerre en Europe.

8 mai 1945 : Le sous marin U 190 se rend à la Marine royale canadienne. Les machines ENIGMA se trouvant à bord font maintenant partie de la collection historique du CST.

1er août 1945 : La sous section de l’examen civile est fusionnée avec les Discrimination Units militaires du SIGINT pour former la nouvelle Joint Discrimination Unit, dirigée par le lieutenant colonel Edward Drake.

15 août 1945 : Le Japon signale sa reddition, mettant ainsi un terme à la Seconde Guerre mondiale.

5 septembre 1945 : Le chiffreur soviétique Igor Gouzenko fait défection au Canada, mettant au jour un vaste réseau d’espionnage soviétique. Début de la guerre froide.

5 mars 1946 : L’Accord BRUSA est officialisé en temps de paix.

13 avril 1946 : Un décret permet la poursuite de la cryptologie d’après guerre.

20 juin 1946 : Première réunion du « Communications Research Committee », chargé de surveiller les opérations canadiennes de SIGINT.

 

La DTCNR : 1946 à 1975

1er septembre 1946 : La Direction des télécommunications du Conseil national de recherches du Canada (DTCNR) entame officiellement ses activités; elle débute en fait ses activités le 3 septembre. Elle loge à l’Académie LaSalle; Edward Drake en est le premier directeur.

1er janvier 1947 : Les efforts nationaux en matière de SECOM débutent à la DTCNR; ainsi naît la « section Make ».

Mars 1947 : L’ébauche de CANUSA est remise à l’ambassade du Canada à Washington. Le Canada n’a pas consulté l’accord bilatéral UKUSA, qui est le fondement de CANUSA.

Avril 1947 : La propriété de HYDRA est cédée au Canada par le Royaume Uni.

Juin 1948 : La BFC Whitehorse devient opérationnelle.

Septembre 1948 : ROCKEX est déployé dans toutes les stations.

Septembre 1948 : La DTCNR commence à traiter ses propres interceptions.

Février 1949 : Mary Oliver est nommée premier officier supérieur de liaison (OSL) de la DTCNR au GCHQ du Royaume Uni.

Juin 1949 : Accord CANUSA.

Décembre 1949 : La DTCNR entreprend son déménagement de l’Académie LaSalle à Guigues et Sussex à l’annexe Rideau.

Février 1950 : R. S. McLaren est nommé premier officier supérieur de liaison de la DTCNR (OSLDT) à Washington.

25 juin 1950 : Début de la guerre de Corée.

Septembre 1950 : La BFC Churchill devient opérationnelle.

Novembre 1950 : La DTCNR est autorisée à produire des pièces TYPEX (noyau de l’induit/matériel de chiffrement).

Août 1952 : BRUSA est renommée UKUSA.

27 juillet 1953 : La guerre de Corée prend fin.

Septembre 1953 : L’Australie se joint au partenariat UKUSA.

Mai 1955 : Confirmation de la station d’Aklavik. Edward Drake obtient l’approbation pour le levé des stations d’Alert et de Resolute, avec l’appui des États Unis.

Octobre 1956 : La DTCNR lance la production de bandes magnétiques de chiffrement à haute vitesse.

Février 1959 : Station permanente de dix postes à Alert.

19 octobre 1959 : Le très honorable John Diefenbaker, premier ministre du Canada, effectue la visite de la DTCNR à l’annexe Rideau.

Décembre 1959 : Le système 5UCO en ligne doit être déployé dans toutes les stations.

Décembre 1959 : Alert est pleinement dotée (dix postes).

Juin 1961 : La DTCNR déménage de l’annexe Rideau à l’édifice Sir Leonard Tilley.

Mars 1962 : Installation du premier superordinateur d’IBM au coût de 372 000 $ à l’édifice Tilly.

1964 : Les ministres Martin (AE) et Hellyer (MDN) effectuent la visite de la DTCNR.

Décembre 1964 : La DTCNR débute sa collaboration au projet « Canadian ALVIS » (CID 610), la première et la seule machine canadienne de chiffrement à être produite en masse. Elle s’inspire de l’ALVIS britannique (BID 610).

Juillet 1968 : Churchill et Whitehorse sont fermées.

Février 1971 : Edward Drake, directeur fondateur du CNRC, décède en fonction. Kevin O’Neill est nommé directeur. Il est le deuxième directeur de la DTCNR.

9 janvier 1974 : la diffuse un documentaire intitulé « The Fifth Estate : The Espionage Establishment ». De nombreux Canadiens entendent parler de la DTCNR pour la première fois.

 

Centre de la sécurité des télécommunications : de 1975 à aujourd’hui

1er avril 1975 : La DTCNR est transférée par décret au ministère de la Défense nationale et est renommée Centre de la sécurité des télécommunications.

Juillet 1980 : Peter Hunt devient chef du CST.

8 septembre 1980 : Le CST emménage dans l’édifice de service d’assurance (construit à l’origine pour abriter le Département des assurances).

22 septembre 1983 : Le gouvernement du Canada reconnaît officiellement l’existence du CST pour la première fois à la suite d’une déclaration de l’honorable Jean Luc Pépin (alors ministre d’État aux Affaires extérieures) au Comité sénatorial spécial sur le Service canadien du renseignement de sécurité.

Juillet 1989 : Stewart Woolner devient chef du CST.

9 novembre 1989 : Chute du mur de Berlin.

2 août 1990 : Début de la guerre du Golfe.

28 février 1991 : Fin de la guerre du Golfe.

31 décembre 1991 : Fin officielle de la guerre froide alors que toutes les institutions soviétiques mettent fin à leurs opérations.

7 juillet 1994 : Sa Majesté la reine Elizabeth II approuve que l’insigne proposé par le CST arbore la couronne royale.

19 octobre 1994 : L’insigne héraldique est remis au CST par l’Autorité héraldique du Canada.

19 juin 1996 : Le Bureau du commissaire du CST (BCCST) est créé avec la nomination de l’honorable Claude Bisson, ancien juge en chef du Québec, à titre de premier commissaire du CST.

Le 6 septembre 1996 : À midi, le fanion du CST est hissé pour la première fois par le chef du CST, Stew Woolner.

Juillet 1999 : Ian Glen devient chef du CST.

17 avril 2000 : Le projet VISTA (remise à neuf de l’ancien immeuble de la CBC et déménagement de l’immeuble BBT) est terminé.

  • 28 juin 2000 : Travaux publics a renommé l’ancien immeuble de la CBC « Édifice Edward Drake » dans le cadre d’une cérémonie à laquelle a assisté la famille Drake.

Août 2001 : Keith Coulter devient chef du CST.

11 septembre 2001 : Dix neuf terroristes entraînés par Al-Qaïda détournent quatre avions commerciaux aux États Unis. Deux avions foncent délibérément dans les tours Nord et Sud du World Trade Center. Un troisième avion frappe le Pentagone à Arlington, en Virginie. Le quatrième s’écrase dans un champ en Pennsylvanie après que des passagers aient commencé à résister aux pirates de l’air.

7 octobre 2001 : Le Canada annonce qu’il est disposé à fournir des forces maritimes, terrestres et aériennes à l’opération américaine Enduring Freedom en Afghanistan dans le cadre de l’opération canadienne APOLLO.

18 décembre 2001 : Le mandat du CST est codifié dans les modifications apportées à la Loi sur la défense nationale par la Loi antiterroriste.

19 juin 2003 : Le très honorable Antonio Lamer, ancien juge en chef du Canada, devient le deuxième commissaire du CST.

Juillet 2005 : John Adams devient chef du CST.

1er août 2006 : Charles Gonthier, ancien juge de la Cour suprême du Canada, devient le troisième commissaire du CST.

14 décembre 2009 : Peter Cory, ancien juge de la Cour suprême du Canada, devient le quatrième commissaire du CST.

18 juin 2010 : Robert Décary, ancien juge de la Cour d’appel fédérale, est nommé cinquième commissaire du CST.

Novembre 2011 : Inauguration de l’« Institut Tutte pour les mathématiques et le calcul », nommé en l’honneur du Dr William T. Tutte, décrypteur et mathématicien canadien d’origine britannique, auquel on attribue le décryptage du chiffrement de Lorenz utilisé par le haut commandement allemand pendant la Seconde Guerre mondiale.

16 novembre 2011 : Le CST devient un organisme distinct consécutivement à la prise de décrets.

30 janvier 2012 : John Forster devient chef du CST.

Mars 2014 : Fin de la mission militaire canadienne en Afghanistan.

9 février 2015 : Greta Bossenmaier devient chef du CST.

26 février 2015 : Inauguration officielle du nouvel édifice du CST, nommé Edward Drake. Deux des petits fils d’Edward Drake sont présents. La plaque est dévoilée par John Forster et Greta Bossenmaier. Le personnel y avait déjà emménagé tout au long de 2014.

9 mai 2016 : Le très honorable Justin Trudeau, premier ministre du Canada, effectue la visite du CST.

20 juin 2017 : Le projet de loi C 59, « Loi concernant des questions de sécurité nationale », passe l’étape de la première lecture à la Chambre des communes; la nouvelle Loi sur le CST proposée est incluse dans ce projet de loi.

27 février 2018 : Le budget fédéral annonce la création d’un « Centre canadien pour la cybersécurité » au sein du CST.

27 juin 2018 : Shelly Bruce devient chef du CST.

12 décembre 2018 : Son Excellence Julie Payette, gouverneure générale du Canada, effectue la visite du CST.

1 octobre 2018 : Le CST a fondé son Centre canadien pour la cybersécurité, qui protège et défend les précieux biens informatiques de notre pays.

Août 2019 : La Loi sur le CST est entrée en vigueur et a marqué une étape importante pour le CST. Conjointement avec la Loi sur la protection des renseignements personnels, le Code criminel et la Charte canadienne des droits et libertés, la Loi sur le CST prévoit des mandats clairs et explicites pour le CST.

4 novembre 2019 : Edward Drake est devenu le premier Canadien à être intronisé au temple de la renommée en cryptologie du CSS de la NSA.

31 août 2022 : Caroline Xavier devient chef du CST.

 

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