Sélection de la langue

Recherche

Témoignage devant le comité sénatorial permanent de la défense nationale : 4 avril 2022

Table des matières

Détails du témoignage

Date : Lundi 4 avril 2022

Lieu : Salle Malone, Quartier général de la Défense nationale

Heure : 14 h – 16 h

Témoignage :

  • L’honorable Anita Anand, Ministre de la Défense nationale
  • Shelly Bruce, Chef du Centre de la sécurité des télécommunications (CST)
  • Bill Matthews, Sous-ministre de la Défense nationale
  • Gén Wayne D. Eyre, Chef d’état-major de la Défense, Forces armées canadiennes
  • Col Robin Holman, Juge-avocat général par intérim, Cabinet du juge-avocat général

Détails : Les membres du Comité demandent un exposé sur les enjeux généraux liés à la sécurité nationale et à la défense. La ministre témoignera pendant la première heure, tandis que les dirigeants y seront pour toute la durée de la réunion.

 
 

Événement : Témoignage devant le comité sénatorial permanent de la défense nationale
Intervenante : Ministre de la Défense nationale
Date : Ministre de la Défense nationale
Longueur : 1349 mots (en anglais), environ 10,5 à 11 minutes (version longue)
Sujets : État du monde, opérations internationales, soutien aux personnes

Introduction

Monsieur le président,
Membres du Comité sénatorial permanent de la défense nationale,

Bonjour.

Lorsque j’ai été nommée ministre de la Défense nationale, on m’a confié un vaste mandat pour veiller à ce que le ministère de la Défense nationale, les Forces armées canadiennes et le Centre de la sécurité des télécommunications soient équipés pour protéger le Canada et ses intérêts, et puissent travailler en étroite collaboration avec nos alliés et nos partenaires partout dans le monde.

Les événements des six dernières semaines ont rendu ce travail d’autant plus urgent.

La guerre non provoquée et injustifiable de la Russie en Ukraine – et les efforts du président Poutine pour saper l’ordre international fondé sur des règles – nous a rappelé que le conflit est toujours plus rapproché que nous pouvons l’espérer.

Cette guerre nous a aussi permis de constater que la position géographique du Canada n’est plus la source de protection qu’elle était autrefois.

Nous avons besoin des outils en place pour protéger notre pays et notre continent, tout en nous assurant d’être prêts à aider nos amis et alliés en situation de crise.

Nous avons besoin d’une force militaire bien équipée et bien soutenue, à un moment où le recrutement et le maintien en poste connaissent des difficultés importantes.

J’aimerais prendre quelques minutes aujourd’hui pour vous parler de la façon dont nous faisons progresser ces priorités.

Et de la façon dont nous veillons à ce que le Canada soit prêt à relever nos plus grands défis en matière de défense et de sécurité, maintenant et à l’avenir.

Importance du multilatéralisme

La politique de défense du Canada, Protection, Sécurité, Engagement, demeure notre feuille de route pour la protection de notre pays et le maintien de la paix et de la stabilité dans le monde.

La pandémie de COVID-19 et l’évolution des menaces ont modifié certains de nos échéanciers, mais nos principales priorités demeurent les mêmes.

Cela comprend notre engagement à travailler avec nos plus proches alliés et partenaires au nom de la sécurité et de la stabilité mondiales.

En fait, en cette période d’incertitude mondiale, nous savons que nos relations multilatérales sont encore plus importantes.

En réponse à l’attaque de la Russie contre l’Ukraine, nous avons fourni bien au-delà de 100 millions de dollars en aide militaire à l’Ukraine, ainsi qu’un soutien financier et humanitaire important en collaboration avec Affaires mondiales Canada.

Nous avons également contribué à renforcer la résilience de l’Ukraine dans le cyberespace, en collaboration avec le CST.

Mais notre soutien à l’égard de la sécurité et de la souveraineté de l’Ukraine va plus loin encore.

Nous avons lancé l’opération UNIFIER après l’occupation russe et la tentative illégale d’annexion de la Crimée. Au cours des sept dernières années, nous avons travaillé avec près de 35 000 membres des forces de sécurité de l’Ukraine, dont environ 33 000 membres des forces armées ukrainiennes et 2 000 membres de la Garde nationale de l’Ukraine. Nous nous sommes entrainés et avons acquis de précieuses compétences les uns des autres.

Les compétences, la résilience et le dévouement de l’Ukraine face à un adversaire beaucoup plus important et irresponsable ont été une véritable source d’inspiration, et je sais que de nombreux membres des FAC ont hâte de reprendre leur entrainement interarmées dès que la situation de sécurité le permettra.

À l’extérieur de l’Ukraine, nous sommes demeurés étroitement engagés avec nos alliés de l’OTAN pour aider à protéger l’Europe centrale et de l’Est en pleine crise.

Le 16 mars, j’ai rencontré mes homologues des 30 pays de l’OTAN pour discuter des façons d’adapter l’Alliance à ces conditions de sécurité changeantes et pour réaffirmer les engagements internationaux du Canada.

Dans le cadre de ces engagements, nous sommes en train de déployer jusqu’à 460 militaires supplémentaires en Europe, ce qui porte le nombre total de membres des FAC déployés dans le cadre de l’opération REASSURANCE à environ 1 375.

Et nous avons 3 400 membres en attente pour être déployés au sein de la force d’intervention de l’OTAN, au besoin.

De plus, dans la région indopacifique, nous déployons régulièrement des troupes pour aider à faire respecter l’ordre international fondé sur des règles en solidarité avec nos partenaires régionaux dans le cadre de l’Opération PROJECTION, et pour surveiller les sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU contre la Corée du Nord dans le cadre de l’Opération NEON.

Alors que nous travaillons avec Affaires mondiales Canada pour créer une nouvelle stratégie indopacifique, la Défense nationale est prête à renforcer sa coopération et sa collaboration avec des partenaires aux vues similaires dans toute la région.

Nous serons toujours solidaires de nos alliés et de nos partenaires au nom de la paix, de la liberté et de la primauté du droit.

Nous savons qu’une approche multilatérale est la seule façon de relever nos plus grands défis en matière de défense et de sécurité, et nous avons montré que nous ne resterons pas les bras croisés pendant que d’autres tentent de semer la division et la discorde.

Soyons forts au pays

Le climat actuel en matière de défense et de sécurité a également fait ressortir que nous devons en faire davantage pour renforcer nos défenses au Canada et en Amérique du Nord.

Dans le cadre de la politique Protection, Sécurité, Engagement, nous faisons les investissements dont nous avons besoin pour protéger nos frontières tout en demeurant engagés à l’échelle internationale, y compris des investissements dans des capacités importantes comme notre future flotte de chasseurs et nos navires de patrouille extracôtière et de l’Arctique.

Dans le Nord, ce travail est guidé par le Cadre stratégique pour l’Arctique et le Nord du Canada, par lequel nous nous sommes engagés à améliorer la capacité des FAC à mener des opérations dans la région, et à renforcer notre coopération avec nos partenaires nationaux et internationaux pour veiller à ce que l’Arctique canadien et sa population soient en sécurité et bien défendus.

Au cours des prochains mois, nous présenterons un solide ensemble d’investissements pour renforcer notre défense continentale, en étroite collaboration avec les États-Unis.

Nos efforts pour assurer la sécurité de nos pays et de notre continent sont étroitement liés, notamment par l’entremise du NORAD et de nos efforts conjoints dans la région de l’Arctique.

Il est donc important que nous demeurions des partenaires à part entière et engagés dans la défense du continent.

Et il est important que nos efforts touchent plusieurs domaines, y compris la cybersécurité.

Dans le cadre de cette initiative, nous nous assurons que nos employés du Centre de la sécurité des télécommunications sont habilités à faire le travail essentiel qui consiste à protéger le Canada contre diverses cybermenaces.

Au cours de la dernière année, le CST a été autorisé à mener des opérations dans le but de contrer des adversaires de l’étranger dans le cyberespace.

Ces opérations en ligne ont aidé à défendre les intérêts du Canada et à empêcher les Canadiens d’être victimes de cyberactivités malveillantes.

Le CST collabore avec des partenaires du gouvernement et de l’extérieur pour protéger l’information importante, la propriété intellectuelle et les infrastructures essentielles.

Soutien au personnel

La seule façon de réussir dans toutes ces entreprises est d’avoir une main-d’œuvre bien soutenue, diversifiée et résiliente, avec un nombre suffisant d’employés pour appuyer les opérations et intervenir en temps de crise.

Le général Eyre a lancé un programme de reconstitution à l’échelle des forces en réponse aux répercussions de la COVID-19 sur la disponibilité opérationnelle des FAC, les efforts de recrutement et la mise sur pied de forces.

Un élément clé de la reconstitution consiste à s’assurer que nos milieux de travail sont exempts de harcèlement, de discrimination, de violence et d’inconduite sexuelle.

Il est clair que nous avons encore beaucoup de travail à faire pour faire de cette vision une réalité.

Au cours de la période de réclamation pour le recours collectif sur l’inconduite sexuelle au sein du MDN et des FAC, qui s’est terminée à la fin de l’année dernière, nous avons reçu près de 19 500 réclamations de personnes qui avaient subi des préjudices pendant qu’elles étaient à l’emploi de l’Équipe de la Défense au fil des ans.

Ces chiffres montrent à quel point les problèmes sont profonds.

Bien que nous ayons pris des mesures importantes pour remédier à diverses formes d’inconduite, nos actions n’ont pas toujours été à la hauteur des besoins ou donné le résultat souhaité.

Nous avons besoin d’une approche globale pour nous attaquer aux attitudes et aux croyances nuisibles qui ont corrompu notre culture institutionnelle et qui n’ont pas réussi à prévenir efficacement l’inconduite.

C’est pourquoi l’an dernier nous avons mis sur pied l’équipe Conduite professionnelle et culture, qui est dirigée par la lieutenante-générale Jennie Carignan.

Son organisation est responsable d’harmoniser tous nos efforts de changement de culture à l’échelle du ministère, dans le but de créer un environnement exempt d’inconduite sexuelle et d’autres comportements nuisibles.

Elle prépare également le terrain pour donner suite aux recommandations découlant de l’examen externe indépendant et exhaustif de Madame Arbour sur les politiques et la culture de notre ministère.

Nous avons hâte de recevoir son rapport final plus tard cette année et de mettre en œuvre ses recommandations pour aider à prévenir et à contrer l’inconduite sexuelle dans notre institution.

Nous savons qu’un milieu de travail sain est essentiel à notre réussite.

Et nous sommes déterminés à rendre notre équipe de la Défense plus sécuritaire et plus inclusive pour tous nos membres.

Conclusion

Monsieur le président, dans un monde incertain et changeant, le Canada doit demeurer une force de stabilité.

Nous devons faire tout notre possible pour appuyer nos alliés et nos partenaires sur la scène internationale, surtout en temps de crise.

Et nous devons nous assurer d’être forts chez nous, surtout lorsque nous faisons face à des menaces dans des domaines traditionnels et non traditionnels.

Tout cela se résume à avoir un effectif engagé et dévoué. Un milieu où nos employés se sentent en sécurité et habilités à faire leur travail.

J’ai hâte d’appuyer cette institution alors qu’elle s’attaque à ces défis.

Merci. Je serai heureuse de répondre à vos questions.

 

Information sur le comité et questions potentielles

Committee membership and profiles

 
Portrait - Tony Dean
Nomination au sénat
  • Nommé au Sénat en 2016
Expérience professionnelle
  • Avant d’être nommé au Sénat, Tony Dean était professeur à la School of Public Policy and Governance de l’Université de Toronto.
  • Il poursuit son association avec l’Université de Toronto à titre de chercheur principal distingué.
  • Il a été haut fonctionnaire.
  • Il a présidé plusieurs groupes d’experts aux niveaux fédéral et provincial.
  • Il a écrit un livre intitulé « Building Better Public Services », publié en 2015.
  • Membre actuel de l’Ordre de l’Ontario.
Participation à des comités
  • Président du Comité sénatorial permanent de la sécurité nationale et de la défense (2021-)
    • Membre du Comité sénatorial permanent de la sécurité nationale et de la défense (2016-)
  • Membre du Comité sénatorial permanent de la régie interne, des budgets et de l’administration (2016-)
  • Membre du Comité mixte permanent d’examen de la réglementation (2016-)
  • Membre du Comité sénatorial permanent des affaires étrangères et du commerce international (2016-2019)
  • Membre du Comité sénatorial permanent des affaires sociales, des sciences et de la technologie (2016-2019) et d’autres
Rôles politiques et parlementaires
  • Secrétaire du Cabinet (2002-2008)
  • Chef de la fonction publique de l’Ontario (2002-2008)
Faits intéressants pour le CST
  • En octobre 2018, le sénateur Dean s’est prononcé en faveur du projet de loi C-59. Il a notamment mentionné qu’il moderniserait le CST et permettrait à nos organismes de sécurité nationale « d’être souples et de s’adapter aux nouvelles technologies au fur et à mesure qu’elles émergent ».
    • Il a également souligné l’importance de l’examen et de la reddition de comptes pour les organismes de renseignement en raison des pouvoirs considérables qu’ils détiennent.
    • Pour lui, l’un des points saillants du projet de loi est d’assurer une plus grande collaboration entre les organismes de renseignement.
Autres intérêts
  • Réforme du Régime de pensions du Canada, améliorations au Code canadien du travail, ajustements aux programmes fédéraux d’aide liés à la COVID-19, légalisation du cannabis à usage récréatif (parrain du projet de loi C-45, la Loi sur le cannabis) et réhabilitation accélérée pour possession simple de cannabis.
 
Portrait - Jean-Guy Dagenais
Nomination au sénat
  • Nommé au Sénat du Canada en 2012 par Stephen Harper après avoir été défait comme candidat conservateur aux élections générales de 2011.
Expérience professionnelle
  • Agent de la paix à la Sûreté du Québec (1972-2011)
  • Participation à l’Association des policières et policiers provinciaux du Québec à titre de délégué, de directeur régional, de vice-président des finances et de président.
  • Membre du conseil d’administration de l’École nationale de police et de l’Association canadienne des policiers
  • Officier de l’Ordre du mérite des corps policiers
Participation à des comités
  • Vice-président du Comité sénatorial permanent de la sécurité nationale et de la défense (2015-)
    • Membre depuis 2012
  • Membre du Comité sénatorial permanent des finances nationales (2012-)
  • Membre du Comité sénatorial permanent des langues officielles (2015-)
    • Vice-président (2019-2021)
  • Membre du Comité sénatorial permanent des banques et du commerce (2015-2021)
  • Membre du Comité sénatorial permanent des affaires sociales, des sciences et de la technologie (2019-2021) et d’autres
Rôles politiques et parlementaires
  • Whip adjoint du Parti conservateur du Canada au Sénat (2017-2020)
Faits intéressants pour le CST
  • Période de questions au Sénat, mai 2019 : Il s’est dit préoccupé par le fait que Huawei développe des technologies 5G au Canada et par l’incapacité du premier ministre Trudeau de prendre une décision, même si d’autres membres de la collectivité des cinq ont interdit Huawei.
  • Troisième lecture du projet de loi C-59 au Sénat, mai 2019 : Dans une déclaration faite au Sénat,il s’oppose au projet de loi C-59 avec ses amendements récents.
    • Il a proposé un amendement au projet de loi C-59, que le comité a accepté, selon lequel le gouvernement doit faire rapport sur la mise en œuvre du projet de loi dans les quatre ans suivant son entrée en vigueur.
    • Il s’est dit très préoccupé par les pouvoirs du commissaire au renseignement, en particulier l’exigence d’évaluer le « caractère raisonnable » des autorisations ministérielles.
    • Cependant, il appuie les pouvoirs conférés au CST dans le projet de loi C-59.
Autres intérêts
  • Application de la loi, ressources naturelles
 
Portrait - Margaret Dawn Anderson
Nomination au sénat
  • Nommée au Sénat en 2018 par le premier ministre Justin Trudeau.
Expérience professionnelle
  • Titulaire d’un baccalauréat en soins aux enfants et aux adolescents de l’Université de Victoria.
  • Elle poursuit actuellement sa maîtrise en gouvernance autochtone à l’Université de Victoria.
  • Elle a déjà travaillé comme analyste des politiques à la Inuvialuit Regional Corporation.
  • Elle a été directrice de la justice communautaire et des services policiers, et directrice adjointe des services correctionnels au sein du gouvernement des Territoires du Nord-Ouest.
  • Lauréate à deux reprises du Prix d’excellence du premier ministre pour son leadership et son engagement envers sa collectivité.
Participation à des comités
  • Membre du Comité sénatorial permanent de la sécurité nationale et de la Sécurité (2019-)
  • Membre du Comité sénatorial permanent des affaires juridiques et constitutionnelles (2021-)
  • Membre du Comité sénatorial permanent des affaires sociales, des sciences et de la technologie (2019-)
  • Membre du Comité sénatorial permanent des Autochtones (2018-2021)
  • Membre du Comité sénatorial permanent des banques et du commerce (2019-2021)
  • Membre du Comité sénatorial permanent des pêches et des océans (2019-2021) et d’autres
Rôles politiques et parlementaires
  • Il était un sénateur non affilié (2018-2019) et un sénateur du Groupe des sénateurs indépendants (2019-2021), et depuis 2021, il fait partie du Groupe progressiste du Sénat.
Autres intérêts
  • Initiatives de justice réparatrice dans les Territoires du Nord-Ouest, violence faite aux femmes, enjeux liés à l’Arctique et aux Autochtones, combler les écarts socioéconomiques entre l’Arctique et le reste du Canada.
 
Portrait - Peter M. Boehm
Nomination au sénat
  • Nommé au Sénat en 2018 par le premier ministre Justin Trudeau.
Expérience professionnelle
  • Il détient un doctorat en histoire de l’Université d’Édimbourg, une maîtrise en affaires internationales de l’Université Carleton et un baccalauréat en anglais et en histoire de l’Université Wilfrid Laurier.
  • Il a déjà été agent des services extérieurs.
  • Haut fonctionnaire responsable du Sommet annuel des leaders nord-américains (2005-2008)
  • Ambassadeur en Allemagne de 2008 à 2012
  • Il a déjà été sous-ministre adjoint, Amérique du Nord et Affaires consulaires.
  • Auparavant, il a occupé le poste de ministre des Affaires politiques et publiques à l’ambassade du Canada aux États-Unis, à Washington, ainsi que plusieurs autres rôles diplomatiques.
  • Sous-ministre du Sommet du G7 et représentant personnel du premier ministre (2017-2018).
  • Il a été sherpa aux sommets du G8 et du G7, ainsi qu’au Sommet sur la sécurité nucléaire.
  • Récipiendaire du Prix pour services insignes de la fonction publique du Canada et du Prix canadien du service extérieur.
Participation à des comités
  • Membre du Comité sénatorial permanent de la sécurité nationale et de la défense (2018-)
  • Président du Comité sénatorial permanent des affaires étrangères et du commerce international (2019-)
    • Membre depuis 2018
  • Membre du Comité sénatorial permanent des finances nationales (2018-)
  • Membre du Comité sénatorial permanent de la régie interne, des budgets et de l’administration (2019-2021) et d’autres
Rôles politiques et parlementaires
  • Sous-ministre des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement (2016-2018)
Autres intérêts
  • Enjeux liés aux droits de la personne en Chine, OTAN
 
Portrait - Pierre-Hugues Boisvenu
Nomination au sénat
  • Nommé au Sénat en 2010 par Stephen Harper
Expérience professionnelle
  • Titulaire d’un baccalauréat en psychologie et d’une maîtrise en administration publique
  • Il a travaillé pendant plus de 30 ans dans la fonction publique du Québec en tant que haut fonctionnaire et sous-ministre.
  • Il a fondé l’Association des familles de personnes assassinées ou disparues, avec trois autres pères.
  • Il a reçu le Prix de la justice du gouvernement du Québec en 2005.
  • Cofondateur du refuge Le Nid pour femmes violentées à Val-d’Or.
  • Président de Centraide des Cantons-de-l’Est (2006-2010).
Participation à des comités
  • Membre du Comité sénatorial permanent de la sécurité nationale et de la défense (2010-)
    • Vice-président du CSPSND (2019-2021)
  • Vice-président du Comité sénatorial permanent des affaires juridiques et constitutionnelles (2021-)
    • Membre depuis 2010
  • Membre du Comité sénatorial permanent des affaires sociales, des sciences et de la technologie (2011-2019 et 2021-)
  • Membre du Comité sénatorial permanent des transports et des communications (2010-2021)
  • Membre du Comité sénatorial spécial sur la modernisation du Sénat (2015-2019)
  • Membre du Comité sénatorial permanent des banques et du commerce (2015-2019) et d’autres
Faits intéressants pour le CST
  • Période de questions au Sénat, décembre 2020 : Préoccupation au sujet des exercices militaires interarmées Canada-Chine en raison de la possibilité que le régime chinois s’ingère dans les affaires internes du Canada.
Autres intérêts
  • Législation et droits des victimes dans le système de justice, droits des femmes, amélioration de la législation sur la traite des personnes
 
Portrait - Donna Dasko
Nomination au sénat
  • Nommée au Sénat en 2018 par le premier ministre Justin Trudeau.
Expérience professionnelle
  • Titulaire d’un doctorat et d’une maîtrise de l’Université de Toronto
  • Elle a été vice-présidente principale d’Environics Research Group Ltd.
  • Elle a déjà été chef de file dans l’élaboration de sondages commandités par les médias, y compris le sondage Globe-Environics et le sondage sur les élections et les reportages spéciaux pour la CBC.
  • Elle a été gouverneure du Conseil de l’unité canadienne (dévoué à l’unité canadienne et au fédéralisme) et a occupé de multiples autres rôles de leadership bénévole.
  • Elle siège actuellement au conseil d’administration du Fonds d’action et d’éducation juridiques pour les femmes (FAEJ).
  • Elle travaille actuellement avec le National Democratic Institute sur des questions liées aux femmes en politique à l’échelle internationale.
  • Agrégée supérieure actuelle à la Munk School of Global Affairs and Public Policy de l’Université de Toronto.
  • Membre actuelle du Comité consultatif sur les conditions sociales de Statistique Canada.
Participation à des comités
  • Membre du Comité sénatorial permanent de la sécurité nationale et de la défense (2018-)
  • Membre du Comité sénatorial permanent de la régie interne, des budgets et de l’administration (2019-)
  • Membre du Comité sénatorial permanent des affaires sociales, des sciences et de la technologie (2018-)
  • Membre du Comité sénatorial permanent des transports et des communications (2018-)
  • Membre du Comité sénatorial permanent des finances nationales (2019-2021)
  • Membre du Comité sénatorial spécial sur l’Arctique (2018-2019) et d’autres
Autres intérêts
  • Femmes en politique, paix et sécurité en Ukraine
 
Portrait - Marty Deacon
Nomination au sénat
  • Nommée au Sénat en 2018 par le premier ministre Justin Trudeau.
Expérience professionnelle
  • Titulaire d’une maîtrise en éducation de l’Université Western
  • Possède 35 ans de carrière en éducation, où elle a enseigné dans les écoles secondaires et les universités.
  • Elle a été consultante et administratrice aux niveaux primaire et secondaire, et a terminé sa carrière en éducation à titre de surintendante.
  • Par la suite, elle a consulté divers secteurs en mettant l’accent sur l’excellence organisationnelle.
  • Au cours des 24 dernières années, elle a entraîné, dirigé ou servi aux 15 Jeux olympiques, panaméricains et du Commonwealth.
  • Elle a dirigé Équipe Canada aux Jeux du Commonwealth de 2010 à Delhi, en Inde.
  • Elle est actuellement directrice du Comité olympique canadien, des Jeux du Commonwealth Canada, de l’Ontario Excellence Leadership Centre et de la Grand River Jazz Society.
  • Récipiendaire de plusieurs prix, dont la Médaille du jubilé de diamant de la reine.
Participation à des comités
  • Membre du Comité sénatorial permanent de la sécurité nationale et de la défense (2019-)
  • Membre du Comité sénatorial permanent des affaires étrangères et du commerce international (2019-)
  • Membre du Comité sénatorial permanent des Autochtones (2018-2021)
  • Membre du Comité sénatorial permanent des finances nationales (2018-2021)
  • Membre du Comité sénatorial spécial sur la modernisation du Sénat (2018-2019)
  • Membre du Comité sénatorial spécial sur l’Arctique (2018-2019) et d’autres
Autres intérêts
  • Santé physique et mentale, éducation et sports.
 
Portrait - Mobina S. B. Jaffer
Nomination au sénat
  • Nommée au Sénat en 2001 par le premier ministre Jean Chrétien.
Expérience professionnelle
  • Titulaire d’un baccalauréat en droit de l’Université de Londres, en Angleterre, et d’un programme de perfectionnement des cadres supérieurs de l’Université Simon Fraser, en Colombie-Britannique.
  • Avocate accomplie, elle pratique depuis 1978.
  • Elle a été nommée conseillère de la reine en 1998.
  • Elle a été envoyée spéciale du Canada pour la paix au Soudan (2002-2006)
  • Elle a présidé le Comité canadien sur les femmes, la paix et la sécurité (2002-2005).
  • Elle est souvent invitée à prendre la parole à des conférences internationales sur des questions de sécurité et sur la résolution 1325 du Conseil de sécurité de l’ONU.
  • Elle a aussi présidé un certain nombre d’études sur le Comité sénatorial permanent des droits de la personne, notamment sur l’exploitation sexuelle des enfants au Canada et la nécessité d’une action nationale.
Participation à des comités
  • Membre du Comité sénatorial permanent de la sécurité nationale et de la défense (2001-)
    • Vice-présidence (2015-2019)
  • Présidente du Comité sénatorial permanent des affaires juridiques et constitutionnelles (2019-)
    • Membre depuis 2001
  • Présidente du Sous-comité des anciens combattants du Comité sénatorial permanent de la sécurité nationale et de la défense (2015-2019)
  • Membre du Comité sénatorial permanent des droits de la personne (2001-2019)
    • Elle a été présidente et vice-présidente pendant quelques sessions parlementaires.
  • Membre du Comité sénatorial spécial sur l’antiterrorisme (2006-2011) et d’autres
Rôles politiques et parlementaires
  • Porte-parole du Parti libéral du Canada pour la citoyenneté et l’immigration (2012-2014)
  • Porte-parole du Parti libéral du Canada pour la justice (droits de la personne) (2012-2014)
Faits intéressants pour le CST
  • Deuxième lecture du projet de loi C-59, décembre 2018 : Préoccupations exprimées au sujet de ce qui est considéré comme des «renseignements accessibles au public» et du préjudice que le CST et le SCRS peuvent causer à la vie privée des Canadiens, en particulier des Canadiens de diverses origines.
Autres intérêts
  • Droits des femmes et des enfants, bilinguisme, abus du profilage dans les mesures antiterroristes, respect de la vie privée, droits de la personne, primauté du droit
 
Portrait - Yonah Martin
Nomination au sénat
  • Nommée au Sénat en 2009 par le premier ministre Stephen Harper.
Expérience professionnelle
  • Elle détient un baccalauréat et une maîtrise en éducation.
  • Elle a eu une carrière d’enseignante de 21 ans avant sa nomination (1987-2008).
  • Cofondatrice de la C3 Korean Canadian Society, un organisme sans but lucratif qui vise à établir des liens entre les collectivités.
  • Elle est actuellement présidente d’honneur de C3 et siège à plusieurs conseils et conseils consultatifs régionaux, nationaux et internationaux.
  • Elle a reçu la médaille Moran de l’Ordre de mérite civil du président de la République de Corée pour son leadership et son travail exceptionnels dans la promotion des droits des Coréens d’outre-mer, entre autres.
  • Parmi les réalisations notables en tant que sénatrice, mentionnons l’adoption de son projet de loi d’intérêt public du Sénat – Loi sur la Journée des anciens combattants de la guerre de Corée (juin 2013); la mise en œuvre de l’ALE historique Canada-Corée (janvier 2016), entre autres.
Participation à des comités
  • Membre du Comité sénatorial permanent de la sécurité nationale et de la défense (2019- et 2008-2011)
  • Membre du Comité sénatorial permanent des droits de la personne (2008-)
  • Membre du Comité sénatorial permanent de la régie interne, des budgets et de l’administration (2008-2011 et 2015-) et d’autres
Rôles politiques et parlementaires
  • Leader adjointe de l’opposition au Sénat (2015-)
  • Leader adjointe du gouvernement au Sénat (2013-2015)
  • Whip adjointe du gouvernement (2011-2013)
  • Coprésidente du Groupe interparlementaire Canada-Corée (2009-), et autres.
Faits intéressants pour le CST
  • Période de questions au Sénat, juin 2021 : Elle s’est dite préoccupée par le fait que le Canada demeure le seul partenaire de la collectivité des cinq à ne pas interdire ou restreindre Huawei et que le premier ministre Trudeau aurait dû prendre cette décision.
  •  Soulève la question de la 5G et de Huawei de la même manière dans de nombreuses autres séances.
  • Deuxième lecture du projet de loi C-59, novembre 2018 : Elle a l’impression que certaines dispositions affaiblissaient la sécurité nationale du Canada et voudrait clarifier le mandat du CST (aucune précision sur les dispositions auxquelles elle fait référence).
Autres intérêts
  • Relations canado-coréennes, éducation et femmes en politique.
 
Portrait - Terry M. Mercer
Nomination au sénat
  • Nommé au Sénat en 2003 par le très honorable Jean Chrétien.
Expérience professionnelle
  • Baccalauréat ès arts de l’Université St. Mary’s
  • Doctorat en droit civil, honoris causa (arts et sciences) de l’Université St. Mary’s
  • Adjoint exécutif du ministre du Travail et du Logement de la Nouvelle-Écosse (1974-1978)
  • Conférencier sur les techniques de collecte de fonds éthiques
  • Membre du comité exécutif des bureaux de développement du YMCA nord-américain (1990-1997)
  • Il a siégé au conseil d’administration de l’Association AFP et au Conseil de l’AFP Canada.
  • Il a occupé divers postes au sein de divers organismes de bienfaisance, comme celui de directeur général de la section torontoise de l’Association canadienne du diabète (1993-1995).
  • Il a été directeur de la collecte de fonds du Parti libéral du Canada (1995) et directeur national du Parti libéral du Canada (1997-2003).
Participation à des comités
  • Membre du Comité sénatorial permanent de la sécurité nationale et de la défense (2004-)
  • Membre du Comité sénatorial permanent de l’agriculture et des forêts (2003-)
    • Vice-présidence (2011-2019)
  • Membre du Comité de sélection du Sénat (2011-)
    • Présidence (2019-2021)
  • Membre du Comité mixte permanent de la Bibliothèque du Parlement (2008-)
  • Membre du Comité sénatorial permanent des affaires juridiques et constitutionnelles (2003-2019)
Rôles politiques et parlementaires
  • Leader adjoint par intérim du Groupe progressiste du Sénat (2019-2021)
  • Leader adjoint des libéraux au Sénat (2016-2019)
  • Président du caucus libéral du Sénat (2016-2019)
  • Porte-parole pour les transports pour le Parti libéral du Canada (2012-2014)
  • Directeur national du Parti libéral du Canada (1997-2004)
Autres intérêts
  • Soins de santé, participation des jeunes à la politique, droits à l’égalité, politique agricole
 
Portrait - David Richards
Nomination au sénat
  • Nommé au Sénat en 2017 par le premier ministre Justin Trudeau.
Expérience professionnelle
  • Romancier, essayiste, scénariste et poète canadien acclamé.
  • Il a été écrivain en résidence dans plusieurs universités et collèges du Canada.
  • Titulaire de doctorats honorifiques de trois universités du Nouveau-Brunswick et de l’Atlantic School of Theology.
  • L’un des trois seuls écrivains à avoir remporté le Prix du Gouverneur général pour l’alphabétisation dans les catégories fiction et essais.
  • Il a reçu le prix de la Canadian Authors Association et le prix Matt Cohen de 2011 pour sa contribution exceptionnelle à la littérature canadienne. Récipiendaire de nombreux autres prix pour ses écrits.
Participation à des comités
  • Membre du Comité sénatorial permanent de la sécurité nationale et de la défense (2017-)
  • Membre du Comité sénatorial permanent des affaires étrangères et du commerce international (2021-)
  • Membre du Comité sénatorial permanent des finances nationales (2019-)
    • Vice-présidence (2019-2021)
  • Membre du Comité sénatorial permanent des affaires juridiques et constitutionnelles (2019-2021)
  • Membre du Comité sénatorial permanent des pêches et des océans (2019-2021)
Faits intéressants pour le CST
  • Période de questions au Sénat, mars 2020 : Préoccupation au sujet de la souveraineté canadienne en raison de six pays de l’Arctique qui se disputent les droits d’exploration minière, y compris la Russie et la Chine.
Autres intérêts
  • Amélioration de la législation sur les armes à feu, comme une vérification accrue des antécédents (proposition de modifications au projet de loi C-71), souveraineté dans l’Arctique.
 
Portrait - Hassan Yussuff
Nomination au sénat
  • Nommé au Sénat en 2021 par le premier ministre Justin Trudeau.
Expérience professionnelle
  • Il a travaillé comme mécanicien de camions chez General Motors pendant 10 ans.
  • En 1988, il s’est joint au Syndicat des travailleurs canadiens de l’automobile à titre de représentant national du personnel, puis est devenu leur premier directeur des droits de la personne.
  • En 1999, il est devenu la première personne de couleur à occuper un poste de direction au Congrès du travail du Canada, à titre de vice-président exécutif.
  • Élu secrétaire-trésorier du Travail du Canada pour trois mandats (2002-2014)
  • Élu président de Travail Canada en 2014. Réélu à ce poste en 2017.
  • Élu président de la Confédération syndicale des Amériques (2016).
  • Il a été membre du conseil ministériel du Comité consultatif syndical de l’Organisation de coopération et de développement économiques.
  • Il a siégé au Conseil de l’ALENA du gouvernement du Canada et à son conseil consultatif sur le développement durable.
  • Coprésidence du Groupe de travail sur la transition équitable pour les collectivités et les travailleurs des centrales au charbon canadiennes.
  • Récemment nommé au Groupe consultatif pour la carboneutralité par la ministre de l’Environnement et du Changement climatique.
  • Il a aussi récemment participé à la table ronde consultative de l’industrie sur les tests de dépistage de la COVID-19, le dépistage et la gestion des données, ainsi qu’à la table ronde des partenaires de communication sur la COVID-19.
  • Titulaire d’un doctorat honorifique en droit de l’Université Brock et de l’Université Ryerson.
Participation à des comités
  • Membre du Comité sénatorial permanent de la sécurité nationale et de la défense (2021-)
  • Membre du Comité sénatorial permanent des finances nationales (2021-)
  • Membre du Comité sénatorial permanent des banques et du commerce (2021-)
Autres intérêts
  • Codes du travail équitables au Canada (appuie le projet de loi C-3)
 

Document d’information sur le Comité sénatorial permanent de la sécurité nationale et de la défense (CSPSND)

44e législature, 1re session

Mandat

Le CSPSND a pour mandat d’examiner les mesures législatives et d’étudier les questions liées à la défense nationale, à la sécurité et aux anciens combattants.

Témoignages récents
  • La chef du CST a témoigné devant le Comité en avril 2022 dans le cadre de l’étude du projet de loi C-59.
Études principales

Études du CSPSND pendant cette session parlementaire :

  • Sécurité nationale et défense en général
  • Sécurité et défense dans l’Arctique
  • Question relative aux anciens combattants

Études des dernières années :

  • Deuxième rapport sur le projet de loi C-228, Loi établissant un cadre fédéral visant à réduire la récidive, sans amendement, mais avec des observations
  • Harcèlement sexuel et violence dans les Forces armées canadiennes
  • Déploiement de l’ONU : Prioriser les engagements au pays et à l’étrange
  • Réinvestir dans les Forces armées canadiennes : Un plan pour l’avenir
Réunions précédentes (session en cours)

28 mars 2022 : Examiner les questions relatives à la sécurité et à la défense dans l’Arctique et en faire rapport. Voici les personnes qui ont témoigné :

  • Wilfrid Greaves, Ph. D., professeur adjoint de relations internationales, Université de Victoria, à titre personnel
  • Lassi Heininen, Ph. D., professeur, Université de Laponie, Finlande, chef du Thematic Network on Geopolitics and Security et président, Arctic Circle Mission Council on the GlobalArctic, à titre personnel
  • Rob Huebert, Ph. D., professeur agrégé, Département de sciences politiques, Université de Calgary, à titre personnel
  • Whitney Lackenbauer, Ph. D., titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur l’étude du Nord canadien, et professeur, Université Trent, à titre personnel
  • Suzanne Lalonde, Ph. D., professeure, Faculté de droit, Université de Montréal, à titre personnel
  • Andreas Østhagen, Ph. D., chercheur principal, Fridtjof Nansen Institute & High North Center à l’Université Nord et boursier mondial au Wilson Center, à titre personnel
  • Elizabeth Riddell-Dixon, Ph. D., professeure, Université de Western Ontario, et agrégée supérieure de recherche au Bill Graham Centre for Contemporary International History, Université de Toronto, à titre personnel

21 mars 2022 : Examiner les questions relatives à la sécurité et à la défense dans l’Arctique et en faire rapport. Voici les personnes qui ont témoigné :

  • Brigadier-général Pascal Godbout, commandant, Force opérationnelle interarmées (Nord), ministère de la Défense nationale et Forces armées canadiennes
  • Kevin Hamilton, directeur général, Politique de sécurité internationale, Affaires mondiales Canada
  • Heidi Lorraine Kutz, haut fonctionnaire de l’Arctique et directrice générale pour l’Arctique et les affaires eurasiatiques et européennes, Affaires mondiales Canada
  • Jonathan Quinn, directeur général, Politique continentale, ministère de la Défense nationale et Forces armées canadiennes
  • Stephen Randall, directeur, Division du droit des océans, de l’environnement et de l’aérospatiale, Affaires mondiales Canada
  • Wayne Walsh, directeur général, Direction générale de la politique stratégique du Nord, Organisation des affaires du Nord, Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada
  • Major-général M.C. Wright, commandant, Commandement du renseignement des Forces canadiennes et chef du renseignement de la Défense, ministère de la Défense nationale et Forces armées canadiennes

7 février 2022 : Examen de l’ordre du jour préliminaire (travaux futurs)

Le 13 décembre 2021 : Réunion d’organisation

 
 

Ingérence étrangère

Est-ce que les auteurs de menace parrainés par la Chine ou la Russie tentent de perturber les infrastructures essentielles du Canada?
  • Le CST juge que les programmes parrainés par la Chine, la Russie, l’Iran et la Corée du Nord posent une menace pour le Canada.
  • Le CST juge également qu’il est très probable que des auteurs de menace parrainés par des États tentent de développer des capacités qui perturberaient les infrastructures essentielles, comme l’approvisionnement en électricité.
  • Ces auteurs de menace peuvent aussi continuer à cibler les infrastructures essentielles nationales pour recueillir de l’information, pour préparer une activité future ou pour tenter d’intimider les Canadiens.
  • Le CST croit qu’il est peu probable que des auteurs de cybermenaces perturbent les infrastructures essentielles ou leur nuisent en l’absence d’hostilités.
  • L’adoption de pratiques exemplaires en matière de cybersécurité contribue grandement à atténuer les risques d’exploitation par tout auteur de cybermenace.
Dans le contexte de la pandémie de COVID-19, est-ce que des changements ont été observés dans les cyberintrusions ou les tentatives d’intrusion de la part d’auteurs parrainés par un État étranger?
  • Le CST continue de conseiller le gouvernement au sujet des cybermenaces et des incidents.
  • La majorité des activités malveillantes que le CST a observées pendant la pandémie de COVID-19 sont de nature criminelle, et le CST travaille avec les partenaires concernés pour s’attaquer à ces activités. Par exemple, le CST a publié des alertes et des conseils en matière de cybersécurité au sujet de campagnes d’hameçonnage liées à la COVID-19.
  • Le CST estime que les organismes de renseignement étrangers continueront presque certainement d’utiliser leurs cybercapacités pour recueillir des renseignements liés à la recherche médicale et à la propriété intellectuelle liées à la COVID-19. La propriété intellectuelle, particulièrement en ce qui concerne la mise au point de vaccins, les traitements, les tests de dépistage de la COVID-19 et les appareils médicaux, comme les respirateurs ou l’équipement de protection individuelle, offriraient des avantages sur le plan de la santé publique, de l’économie et de la sécurité nationale.
  • L’adoption de pratiques exemplaires en matière de cybersécurité contribue grandement à atténuer les risques d’exploitation par tout type d’auteur de cybermenaces.
Est-ce que des auteurs parrainés par des États ont accru leurs activités d’espionnage commercial ciblant des organisations canadiennes?
  • Les auteurs parrainés par des États continueront, sans aucun doute, de mener des activités d’espionnage contre des entreprises, des universités ou des organisations gouvernementales au Canada pour voler de la propriété intellectuelle ou des renseignements exclusifs.
  • Les auteurs de cybermenaces parrainés par des États continueront de cibler la propriété intellectuelle liée à la lutte contre la COVID-19 afin d’appuyer leurs interventions nationales en matière de santé ou de permettre à leurs propres entreprises de reproduire illégalement des produits.
  • L’adoption de pratiques exemplaires en matière de cybersécurité contribue grandement à atténuer les risques d’exploitation par tout auteur de cybermenace.

Cybersécurité

Quel soutien le CST a-t-il fourni en réponse aux cyberattaques récentes?
  • Le Centre de la sécurité des télécommunications (CST) surveille les activités de cybermenace en général, y compris celles contre les réseaux des infrastructures essentielles.
  • Le Centre pour la cybersécurité du CST a informé les exploitants des infrastructures essentielles du Canada au sujet des risques qu’ils couraient et leur a prodigué des conseils spécialisés pour les aider à atténuer les activités de cybermenaces.
  • Il y a des systèmes et des outils en place pour surveiller, détecter et analyser les menaces et prendre des mesures actives afin de les neutraliser et d'y faire face, le cas échéant.
  • Les entreprises canadiennes victimes de cybermenaces sont priées de communiquer avec le Centre pour la cybersécurité du CST.
  • Comme cette enquête est en cours, je ne peux pas en dire davantage sur l’incident.
Le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador prévoit faire le point sur les répercussions de la cyberattaque qui a ciblé son système de soins de santé il y a quelques mois. Qu’avez-vous fait pour veiller à ce qu’une telle attaque ne se reproduise plus dans les systèmes fédéraux? Avez-vous fait des efforts auprès de cette province pour partager l’information et prévenir des problèmes futurs?
  • Nous ne sommes pas en mesure de formuler des commentaires précis sur le cyberincident qui a touché le système de soins de santé de Terre-Neuve-et-Labrador en 2021, mais nous pouvons confirmer que le Centre canadien pour la cybersécurité (le Centre pour la cybersécurité) est demeuré en contact avec la province depuis le tout début de l’incident.
  • Le Centre pour la cybersécurité a offert des services de soutien et d’atténuation en lien avec l’incident, notamment des avis et des conseils spécialisés pour aider le secteur dans la reprise de ses activités.
  • Toute autre demande de mise à jour sur l’incident doit être adressée aux autorités provinciales.

Huawei et la 5G

Nos partenaires de la collectivité des cinq ont pris une décision concernant Huawei et ses réseaux 5 G. Quand le Canada prendra-t-il une décision sur Huawei?
  • Nous ne pouvons pas émettre de commentaires sur des entreprises en particulier, cela dit, le gouvernement a effectué un examen des nouvelles technologies liées à la 5G et des éléments à considérer sur le plan de la sécurité et de l’économie.
  • Comme l’a noté le premier ministre, une décision sur l’examen de la sécurité de la 5G sera prise « en temps voulu ».
  • Nous poursuivons nos efforts avec nos partenaires et d’autres organismes afin d’atténuer les risques découlant de l’équipement et de services désignés, y compris ceux de Huawei, que l’on utilise dans les réseaux canadiens de télécommunications 3G, 4G et LTE.
Le CST a-t-il des préoccupations au sujet de l’application de médias sociaux Tik Tok ou WeChat?
  • Le Centre pour la cybersécurité du CST n’est pas un organisme de réglementation et ne peut pas ni approuver ni interdire les applications de médias sociaux.
  • Il est important que les Canadiens adoptent les bonnes pratiques de cybersécurité que publie le CST sur le site Web cyber.gc.ca.

Activités du CST et COVID-19

Que fait le gouvernement pour contrer la mésinformation au sujet de la COVID-19?
  • Les auteurs de cybermenaces utilisent de faux sites Web, qui imitent ceux des organismes de santé ou des ministères du gouvernement pour diffuser de fausses informations ou frauder les Canadiens.
  • Le CST intervient en aidant à repérer et à supprimer ce genre de sites Web malveillants.
  • De concert avec ses partenaires de l’industrie, le CST a contribué au retrait de plus de 10 000 sites ou adresses électroniques frauduleux, y compris ceux qui prétendent provenir de l’Agence de la santé publique et l’Agence du revenu du Canada.
  • Le CST continue également de fournir des renseignements étrangers essentiels pour orienter les décisions du Canada par rapport à l’approche à adopter concernant la COVID-19.
Le CST a-t-il eu à composer avec des compromissions dans nos propres organismes de recherche?
  • Le CST est au courant d’incidents liés à des menaces malveillantes visant des organismes canadiens de recherche en santé et continue d’offrir un soutien en matière de cybersécurité et de communiquer tout renseignement sur les menaces afin de limiter les répercussions potentielles sur les organismes ciblés.
  • Le CST recommande que tous les organismes canadiens de santé et de recherche demeurent vigilants et appliquent les pratiques exemplaires en matière de cybersécurité. Nommons parmi ces pratiques la surveillance des journaux du réseau, la vigilance constante par rapport aux courriels et aux appels suspects, et l’application de correctifs sur les serveurs et les systèmes essentiels pour toutes les vulnérabilités de sécurité connues.
  • Bien que le CST ne puisse pas commenter des incidents précis, il collabore avec les secteurs canadiens des soins de santé et de la recherche, ainsi qu’avec d’autres partenaires et industries, le cas échéant.
Qu’est-ce que le CST a fait précisément pour réduire les risques de compromissions des efforts canadiens de recherche et de développement, plus particulièrement les efforts déployés pour protéger les universités canadiennes, les ministères scientifiques du GC et le secteur privé?
  • Le CST, en collaboration avec le SCRS, continue de collaborer avec toutes ces entités pour fournir des séances d’information sur les menaces.  Le CST, par l’entremise du Centre pour la cybersécurité, a publié des mesures de protection pratiques que les organisations peuvent mettre en œuvre de façon préventive. Vous les trouverez en ligne. Elles s’ajoutent aux alertes et aux avis publiés régulièrement pour attirer l’attention sur des vulnérabilités ou problèmes de sécurité.
  • De plus, lorsque le CST a été témoin de cyberactivités malveillantes à l’étranger, il a non seulement alerté les victimes et contribué à la reprise de leurs activités, mais il a aussi, en collaboration avec des partenaires gouvernementaux et ses alliés, publiquement attribué l’imputabilité de cette activité, tel que noté l’an dernier.
  •  Plus récemment, le CST a travaillé avec Innovation, Sciences et Développement économique (ISDE) pour évaluer la posture de cybersécurité des bénéficiaires de fonds stratégiques pour l’innovation, mais il est important de noter que tous les conseils et les avis sont publics et que toutes les organisations canadiennes y ont accès.

Rapport d’évaluation des cybermenaces nationales

Qu’est-ce que le rapport d’évaluation des cybermenaces nationales? Quels renseignements y sont fournis?
  • Le Centre pour la cybersécurité produit tous les deux ans un rapport décrivant les plus grandes menaces auxquelles le Canada est confronté.
  • Le 18 novembre, le Centre pour la cybersécurité a publié le Rapport d’évaluation des cybermenaces nationales de 2020, une mise à jour de son rapport précédent publié en 2018.
  • Le Rapport d’évaluation des cybermenaces nationales de 2020 est une mise à jour du rapport de 2018 et comprend une analyse visant la période de 2018 à 2020 et des prévisions jusqu’à 2022.
  • Les principaux avis du rapport d’évaluation proviennent de diverses sources classifiées ou non classifiées. Ces avis sont fondés sur les connaissances et l’expertise en cybersécurité du Centre pour la cybersécurité et sur les connaissances précieuses acquises par le CST sur les activités de cybermenace dans le monde lorsqu’il réalise ses activités de renseignement étranger.
Quelles sont les principales préoccupations et observations formulées dans le rapport?
  • L’Évaluation nationale des cybermenaces de 2020 fait état de quatre principales observations : 
    • Premièrement, la cybercriminalité est la menace la plus susceptible d’avoir des répercussions sur les Canadiens aujourd’hui et dans les années à venir. 
    • Deuxièmement, souvent la réussite des cybercriminels s’appuie sur le fait qu’ils savent exploiter les comportements humains et sociaux. 
    • Troisièmement, les rançongiciels dirigés contre le Canada continueront presque certainement de cibler les grandes entreprises et les fournisseurs d’infrastructures essentielles. 
    • Quatrièmement, bien que la cybercriminalité constitue la menace principale, les programmes de cyberopérations parrainés par un État, notamment la Chine, la Russie, la Corée du Nord et l’Iran, représentent des menaces stratégiques contre le Canada.  
 
 

Réponses aux médias

  • En tant qu’organisme national de cybersécurité et de renseignement électromagnétique étranger du Canada, le CST possède des capacités techniques et opérationnelles uniques.
  • La Loi sur le Centre de la sécurité des télécommunications (Loi sur le CST) énonce cinq aspects du mandat du CST, soit la cybersécurité et l’assurance de l’information, le renseignement étranger, les cyberopérations défensives, les cyberopérations actives et l’assistance technique et opérationnelle. Notre expertise technique sert à réaliser les cinq aspects de notre mandat. Notre objectif est d’assurer la sécurité des Canadiens.
  • Le programme de renseignement électromagnétique étranger du CST fournit aux hauts décideurs du Canada un aperçu des activités, des motifs, des capacités et des intentions d’adversaires étrangers et leur permet de se préparer sur la scène internationale et d’intervenir dans le cadre de divers événements mondiaux.
  • Les rapports de renseignement du CST permettent aussi de communiquer les activités étatiques hostiles et la Loi sur le CST permet au CST de prêter assistance au ministère de la Défense nationale et aux Forces armées canadiennes.
  • Nous appuyons les opérations militaires canadiennes et protégeons les forces déployées à l’étranger au moyen de cybertechniques avancées. Par exemple, le CST pourrait protéger les Forces canadiennes en perturbant la capacité d’un adversaire de communiquer ou en fournissant des renseignements sur une menace imminente.
  • La Loi sur le CST donne au CST le pouvoir légal de mener des cyberopérations pour perturber les menaces à l’étranger qui visent le Canada. Cela comprend les cyberopérations actives menées afin de réduire, d’interrompre ou de contrecarrer les capacités, les intentions ou les activités de tout étranger, État ou organisme étranger, ou afin d’intervenir dans le déroulement de telles intentions ou activités.
  • S’il existe des motifs raisonnables de croire qu’un État ou un auteur étranger constitue une menace à la sécurité du Canada ou des forces militaires canadiennes, nous sommes prêts à prendre les mesures appropriées pour contrer la menace.
  • Nous continuons de fournir au gouvernement du Canada l’information la plus complète possible sur les priorités du Canada en matière de renseignement, ce qui contribue directement à la sécurité et à la prospérité des Canadiens.
  • En tant qu’organisme national de cybersécurité et de renseignement électromagnétique étranger, le CST possède des capacités techniques et opérationnelles uniques. La Loi sur le CST prévoit des pouvoirs qui nous permettent de fournir une assistance technique et opérationnelle au ministère de la Défense nationale et aux Forces armées canadiennes (FAC).
  • Le CST est autorisé à aider les FAC dans le cadre de missions militaires autorisées par le gouvernement, comme l’opération UNIFIER. Ce soutien comprend l’échange de renseignement et la cybersécurité.
  • Bien qu’il ne soit pas possible de parler d’opérations précises, il est possible d’indiquer que le CST réalise avec fiabilité sa mission et travaille avec les militaires à l’appui de l’Ukraine.
  • Ce soutien accru aidera l’Ukraine à renforcer sa sécurité et sa capacité à se défendre contre divers types de menaces.
  • La cybersécurité est l’un des défis économiques et de sécurité nationale des plus importants auxquels les pays sont confrontés.
  • Le Canada s’engage à promouvoir un cyberespace libre, ouvert et sécuritaire à l’échelle internationale et à le protéger.
  • Chaque jour, le gouvernement du Canada fait face à des menaces et des risques continus et persistants pour la cybersécurité.
  • Les cybermenaces peuvent résulter de vulnérabilités touchant un système ou une application, ou d’attaques délibérées, persistantes et ciblées d’auteurs externes pour obtenir l’accès à l’information.  
  • Le CST et son Centre canadien pour la cybersécurité sont déterminés à travailler avec leurs partenaires nationaux et internationaux en matière de sécurité et de renseignement pour maintenir une utilisation ouverte, fiable et sécuritaire du cyberespace.
  • Le mercredi 19 janvier 2022, le Centre pour la cybersécurité du CST a publié un bulletin sur les cybermenaces exhortant les exploitants des infrastructures essentielles du Canada à prendre conscience des activités de cybermenace connues qui sont parrainées par la Russie et à prendre des mesures d’atténuation contre celles-ci.
    • Le plus récent bulletin sur la cybersécurité du CST est un avis préventif à l’intention des exploitants d’infrastructures essentielles du Canada qui les exhorte à renforcer leur vigilance et à mener des activités préventives de surveillance des réseaux et à prendre des mesures d’atténuation.
    • De plus, il vise à accroître la sensibilisation et à attirer davantage l’attention sur les activités de cybermenace connues perpétrées par la Russie, y compris les tactiques, techniques et procédures pour cibler les technologies de l’information et les opérations.
    • Le 15 février 2022, le Centre pour la cybersécurité du CST a publié un rappel à l’intention des Canadiens. 
  • Le Centre pour la cybersécurité a aussi publié une alerte le 17 janvier 2022 qui décrit le maliciel Wiper servant à cibler des organisations ukrainiennes

S’il est question de la date de diffusion du bulletin sur les menaces et du cyberincident à Affaires mondiales Canada :

  • Les cybermenaces surviennent continuellement. Le CST publie régulièrement des bulletins sur les menaces à la sécurité et des alertes de cybersécurité. Le bulletin sur la cybersécurité publié le 19 janvier par le CST faisait suite à des bulletins similaires publiés par des partenaires américains et britanniques qui visaient à faire comprendre les cybermenaces contre les infrastructures essentielles et à fournir des mesures d’atténuation.
  • Le Centre de la sécurité des télécommunications (CST) et son Centre canadien pour la cybersécurité (Centre pour la cybersécurité) peuvent confirmer qu’ils collaborent avec le Conseil national de recherches (CNRC) pour remédier à un récent cyberincident.
  • Nous collaborons avec le CNRC et nos partenaires gouvernementaux en cybersécurité depuis le vendredi 18 mars 2022.
  • Comme tous les autres ministères et organisations du secteur privé à travers le monde, le gouvernement du Canada doit composer avec des cybermenaces continues et persistantes. Ces dernières peuvent résulter de vulnérabilités touchant un système ou une application, ou d’attaques délibérées, persistantes et ciblées menées par des auteurs externes cherchant à obtenir accès à l’information. Nous évaluons constamment les mesures visant à protéger les Canadiens et les infrastructures essentielles contre les menaces électroniques, le piratage et le cyberespionnage.
  • À ce stade, nous ne pouvons en dire davantage sur les détails liés à cet événement. Nous pouvons toutefois vous assurer que nous continuons de travailler étroitement avec nos homologues de la cyberdéfense du Bureau du dirigeant principal de l’information du Secrétariat du Conseil du Trésor et de Services partagés Canada pour veiller à ce que des systèmes et des outils robustes soient mis en place afin de surveiller et de détecter les risques, d’enquêter sur ces derniers et de neutraliser les menaces lorsqu’elles se concrétisent.

Cybermenaces contre les infrastructures essentielles du Canada

  • Le gouvernement du Canada, par l’entremise du Centre canadien pour la cybersécurité du CST a été en contact avec des exploitants d’infrastructures essentielles afin de s’assurer qu’ils sont au courant des cybermenaces liées aux tensions géopolitiques. Le CST continue sa surveillance des auteurs de menace parrainés par la Russie et communique en temps opportun des informations sur les menaces aux Canadiens et aux organismes canadiens.   
  • Nonobstant les événements géopolitiques actuels, le Centre pour la cybersécurité partage régulièrement des informations précieuses sur les cybermenaces avec ses partenaires des infrastructures essentielles du Canada au moyen de canaux protégés.
  • Il transmet entre autres des indicateurs de compromission, des conseils en matière d’atténuation des menaces et des alertes confidentielles portant sur de nouveaux maliciels et d’autres tactiques, techniques et procédures utilisées pour cibler des victimes.
  • Bien que le Centre pour la cybersécurité ne soit pas au courant de menaces spécifiques actuelles visant les organisations canadiennes en lien avec les événements en Ukraine, les cyberattaques visant l’Ukraine ont historiquement eu des conséquences à l’échelle internationale, comme le maliciel NotPetya en 2017. C’est pourquoi nous avons publié des bulletins non classifiés sur les menaces afin de rappeler aux exploitants d’infrastructures essentielles du Canada d’être aux aguets des risques et de prendre des mesures d’atténuation contre les activités de cybermenaces russes. Il est temps de prendre des mesures défensives et de faire preuve de proactivité dans le cadre de la surveillance des réseaux et de l’application des mesures d’atténuation nécessaires.
  • Le Canada entretient une relation solide et très positive avec ses partenaires de la collectivité des cinq, dont les organismes américains du renseignement, de cyberdéfense et responsables de l’application de la loi. Nous échangeons régulièrement de l’information avec nos partenaires, ce qui contribue grandement à renforcer la protection de nos pays respectifs tant sur le plan de la sûreté que de la sécurité. Nous ne pouvons confirmer ou nier l’échange de renseignement ni donner des détails précis sur la teneur d’un tel échange; toutefois nous pouvons affirmer que nous échangeons régulièrement de l’information pour défendre les infrastructures essentielles contre des menaces et que prenons des mesures adéquates sur la foi de cette information.
  • Le Centre pour la cybersécurité du CST a récemment travaillé en collaboration avec ses partenaires de la collectivité des cinq afin de publier un bulletin de cybersécurité sur les cybermenaces criminelles et parrainées par la Russie qui planent sur les infrastructures essentielles. Nous estimons que les organismes responsables des infrastructures essentielles à l’échelle mondiale étaient plus à risque d’être ciblés par les auteurs de menaces persistantes avancées (MPA) parrainés par la Russie, leurs mandataires et des groupes indépendants de cybercriminels. Ces auteurs de menace et ces groupes pourraient effectuer des cyberopérations comme le déploiement de rançongiciels ou des attaques par déni de service distribué (DDoS) contre des organisations américaines, australiennes, canadiennes, néo-zélandaises ou britanniques afin de perturber ou de saboter les fonctions des systèmes de contrôle industriels (SCI) ou des technologies opérationnelles.
  • Le 24 janvier, le Bureau du dirigeant principal de l’information au Secrétariat du Conseil du Trésor (DPI-SCT) et Services partagés Canada (SPC) ont confirmé qu’ils travaillent avec des partenaires du gouvernement du Canada, dont le Centre de la sécurité des télécommunications (CST) et son Centre pour la cybersécurité, pour remédier au récent cyberincident visant Affaires mondiales Canada.
  • Le cyberincident a été détecté le 19 janvier, après quoi des mesures d’atténuation ont été prises.
  • La plupart des systèmes sont revenus à la normale. Les services essentiels pour les Canadiennes et les Canadiens, comme le soutien consulaire, n’ont pas été touchés.
  • Affaires mondiales Canada a collaboré avec des ministères partenaires, y compris le CST et son Centre canadien pour la cybersécurité, afin de rétablir le service complet.
  • Affaires mondiales Canada a mis en place une surveillance rigoureuse de la cybersécurité et prend la cybersécurité et cet incident très au sérieux.  Nous ne pouvons pas commenter les détails des mesures de sécurité qui ont été prises.
  • À l’heure actuelle, rien n’indique que d’autres ministères ont été touchés par cet incident.
  • Des systèmes et des outils sont en place pour surveiller et détecter les menaces potentielles de même que pour faire enquête sur ces menaces et prendre des mesures actives afin de contrer et neutraliser ces menaces lorsqu’elles surviennent.
  • Pour des motifs de nature opérationnelle, il est impossible de donner plus de détails.
  • Nos équipes d’intervention en cas d’incident et de cyberdéfense travaillent en permanence pour repérer les compromissions et informer les éventuelles victimes au sein du gouvernement fédéral et des infrastructures essentielles du Canada. À la suite d’un cyberincident, l’équipe d’intervention prodigue des conseils et du soutien pour contenir la menace et atténuer les dommages potentiels.
  • Nous évaluons constamment les mesures visant à protéger les Canadiens et les infrastructures essentielles contre les menaces électroniques, le piratage et le cyberespionnage. Nous encourageons tous les partenaires gouvernementaux et non gouvernementaux à mettre en œuvre les pratiques exemplaires en matière de cybersécurité.
  • Le Bureau du dirigeant principal de l’information au Secrétariat du Conseil du Trésor et Services partagés Canada confirment qu’ils continuent de travailler avec leurs partenaires du gouvernement du Canada, dont le Centre de la sécurité des télécommunications et son Centre pour la cybersécurité, afin de remédier au récent cyberincident visant Affaires mondiales Canada.
  • Les services essentiels offerts par Affaires mondiales Canada aux Canadiens sont demeurés fonctionnels grâce aux efforts d’atténuation qui ont été déployés, et depuis nos dernières déclarations, presque tous les services prioritaires ont été rétablis. Il est important de noter que la perturbation des services Internet d’Affaires mondiales Canada au cours de la dernière semaine a été provoquée par les efforts d’atténuation déployés pour résoudre l’incident et était donc de nature préventive.
  • Il est tout aussi important de noter que rien n’indique que d’autres ministères ont été touchés par cet incident.
  • Chaque jour, le gouvernement du Canada fait face à des menaces et des risques continus et persistants pour la cybersécurité.
  • Les cybermenaces peuvent résulter de vulnérabilités touchant un système ou une application, ou d’attaques délibérées, persistantes et ciblées d’auteurs externes pour obtenir l’accès à l’information.
  • Nous exhortons les Canadiens et les organisations canadiennes à faire preuve de vigilance et à visiter les sites Web Cyber.gc.ca et pensezcybersecurite.gc.ca pour obtenir des conseils sur la façon de préserver leur sécurité en ligne.
  • Le gouvernement du Canada (GC) fait face chaque jour à des cybermenaces variées, plus ou moins sophistiquées. Les auteurs de cybermenaces sondent les systèmes et les réseaux du gouvernement des millions de fois par jour à la recherche de vulnérabilités. Ces activités sont de plus en plus fréquentes et sophistiquées.
  • Le CST s’efforce jour après jour de protéger les systèmes du gouvernement contre ces tentatives. Les centaines de millions d’activités malveillantes comprennent, par exemple, les analyses de reconnaissance, les tentatives directes d’installation de logiciels malveillants sur les réseaux gouvernementaux et les tentatives d’accès aux bases de données du GC. 
  • Chaque jour, les systèmes défensifs du CST bloquent entre deux et sept milliards d’événements qui ciblent les réseaux du GC. Ces mesures de défense sont le résultat des capacités dynamiques de cyberdéfense du CST toujours prêtes à défendre les systèmes du gouvernement du Canada et à nous protéger contre les futures attaques.
  • Le CST et son Centre canadien pour la cybersécurité travaillent de concert avec Services partagés Canada et d’autres partenaires pour veiller à ce que les réseaux et infrastructures du Canada soient bien protégés contre les cyberattaques.
  • Même si nous savons que les cyberincidents canadiens sont sous-signalés aux forces de l’ordre et au Centre pour la cybersécurité, nous recevons néanmoins une centaine de rapports par mois de la part de Canadiens et d’organisations canadiennes.
  • On a signalé au Centre pour la cybersécurité 235 incidents de rançongiciels contre des victimes canadiennes entre le 1er janvier et le 16 novembre 2021. Plus de la moitié de ces victimes étaient des fournisseurs d’infrastructures essentielles. Il est toutefois important de noter que la plupart des rançongiciels ne sont pas signalés.
 

Notes sur le CST

Lettre de mandat de la MDN

  • Un cyberespace sûr et sécurisé est essentiel à la sécurité, à la stabilité et à la prospérité du Canada.
  • Nous savons que le contexte mondial des cybermenaces évolue rapidement. Le nombre et le degré de sophistication des cyberincidents, y compris les incidents considérables liés aux infrastructures essentielles, continuent de s’accroître.
  • Bien que le gouvernement du Canada soit muni d’outils adéquats, il y a un écart évident, particulièrement en ce qui concerne cette demande de services en cybersécurité du CST par rapport aux ressources dont nous disposons pour relever ces défis.
  • C’est pourquoi la lettre de mandat de la ministre de la Défense nationale au premier ministre mentionne expressément que nous devons être en mesure de diriger l’intervention nationale face aux cybermenaces et aux risques qui évoluent rapidement et de disposer des ressources adéquates pour le faire.
  • Dans le cadre du renouvellement de la Stratégie nationale de cybersécurité, la MDN doit aussi collaborer avec les ministres de la Sécurité publique, des Affaires étrangères, de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie et avec les autres ministres concernés.
    • Cette stratégie renouvelée décrira le plan à long terme du Canada pour protéger la sécurité nationale et l’économie, dissuader les auteurs de cybermenaces et promouvoir un comportement international basé sur les normes dans le cyberespace.
  • Tel qu’indiqué dans la lettre de mandat de la ministre de la Défense, le MDN continuera aussi à faire progresser le Plan d’action national en matière de cybersécurité.
    • Cela permettra au Canada de mieux se positionner pour faire face aux risques de cybersécurité urgents et pour assurer la sécurité et l’intégrité des systèmes essentiels du Canada.

Détails

Mentions spécifiques sur la cybersécurité dans la lettre de mandat de la MDN
  • Encadrer le Centre de la sécurité des télécommunications pour s’assurer que l’organisme est en mesure de mener les interventions du Canada contre les cyberrisques et les cybermenaces qui évoluent rapidement, notamment en veillant à ce que le CST ait des ressources adéquates et en collaborant étroitement avec nos alliés.
  • Travailler avec le ministre de la Sécurité publique, le ministre des Affaires étrangères et le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, et en collaboration avec les ministres concernés, pour élaborer et mettre en œuvre une Stratégie nationale de cybersécurité renouvelée, qui articulera la stratégie à long terme du Canada pour protéger notre sécurité nationale et notre économie, dissuader les auteurs de cybermenaces et promouvoir un comportement dans le cyberespace fondé sur des normes internationales.
  • En collaboration avec le ministre de la Sécurité publique, le ministre de la Justice et procureur général du Canada et le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, et avec le soutien du ministre des Affaires étrangères, continuer de faire progresser le Plan d’action national sur la cybersécurité, en veillant à ce que le Canada soit en mesure de s’adapter aux cyberrisques et de les combattre, et d’assurer la sécurité et l’intégrité des systèmes essentiels du Canada.

Invasion de l’Ukraine par la Russie et cybermenaces russes visant le Canada

  • Compte tenu des actes militaires injustifiés que commet actuellement la Russie en Ukraine, le CST et son Centre canadien pour la cybersécurité (Centre pour la cybersécurité) recommandent fortement à toutes les organisations canadiennes de prendre des mesures immédiates pour renforcer leur cyberdéfense en ligne.
  • Bien que le CST ne puisse pas discuter d’opérations en particulier, je peux confirmer qu’il suit de près les activités de cybermenace associées à l’invasion actuelle. Des outils sont en place pour surveiller et détecter les menaces, enquêter sur ces dernières et prendre les mesures actives nécessaires pour les neutraliser.
  • Du renseignement de cybermenace précieux provenant du CST a été transmis à des partenaires clés en Ukraine. Le CST continue également de collaborer avec les FAC pour appuyer l’opération UNIFIER.
  • Bien que le Centre pour la cybersécurité ne soit pas au courant de menaces spécifiques actuelles visant des organisations canadiennes en lien avec les événements en Ukraine, les cyberattaques visant l’Ukraine ont historiquement eu des conséquences à l’échelle internationale.

Bulletin sur les cybermenaces : activités de cybermenace parrainées par la Russie

  • Le 26 janvier 2022, le Centre canadien pour la cybersécurité (le Centre pour la cybersécurité) a publié un bulletin sur les cybermenaces exhortant les exploitants des infrastructures essentielles du Canada à prendre conscience des activités de cybermenace connues qui sont parrainées par la Russie et à appliquer des mesures d’atténuation contre celles-ci.
  • En collaboration avec ses partenaires américains et britanniques, le Centre pour la cybersécurité a recommandé la surveillance des réseaux et l’application de mesures d’atténuation de façon proactive.
  • Le bulletin sur les cybermenace indiquait que « le CST sait que des activités étrangères de cybermenace, notamment menées par des auteurs parrainés par la Russie, ciblent les opérateurs des réseaux des infrastructures essentielles du Canada ainsi que leurs technologies opérationnelles (TO) et leurs technologies de l’information (TI). »
  • Le bulletin publié par les partenaires américains du CST a présenté de façon constructive les vulnérabilités qui avaient déjà été exploitées par des auteurs de cybermenace russes ainsi que de l’information sur les tactiques, les techniques et les procédures employées.

Opération UNIFIER

  • Le gouvernement du Canada condamne la Russie pour l’invasion de l’Ukraine et ses attaques en cours visant l’Ukraine. Il appuie fermement la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance de l’Ukraine.
  • À cette fin, le 26 janvier 2022, le gouvernement du Canada a annoncé qu’il affectait 340 millions de dollars en soutien immédiat à l’Ukraine de même que pour élargir la portée de l’Opération UNIFIER et la prolonger. Cette opération est une mission canadienne de formation et de renforcement des capacités militaires en Ukraine.
  • Dans le cadre de cet engagement, le MDN et les FAC collaboreront avec le CST pour mettre en place des mesures visant à accroître la coopération en matière de renseignement et la cybersécurité.
    • Ce soutien accru aidera l’Ukraine à renforcer sa sécurité et sa capacité à se défendre contre divers types de menaces.
  • En tant qu’organisme national de cybersécurité et de renseignement électromagnétique étranger, le CST possède des capacités techniques et opérationnelles uniques.
    • La Loi sur le CST prévoit des pouvoirs qui permettent au CST de fournir une assistance technique et opérationnelle au ministère de la Défense nationale et aux Forces armées canadiennes à l’appui de missions militaires autorisées par le gouvernement, comme l’opération UNIFIER.
  • Bien qu’il me soit impossible de parler d’opérations précises, je peux vous confirmer que le CST communique du renseignement important en matière de cybermenace à nos partenaires en Ukraine.

Défense et souveraineté de l’Arctique

  • Nous continuons de fournir au gouvernement du Canada l’information la plus complète possible sur les priorités du Canada en matière de renseignement, ce qui contribue directement à la sécurité et à la prospérité des Canadiens.
  • La collectivité du renseignement du Canada, qui comprend le CST, aide le gouvernement du Canada à composer avec le contexte politique de plus en plus complexe lié à l’Arctique et au nord du Canada, en contribuant à la mise en œuvre du Cadre stratégique pour l’Arctique et le nord du Canada.
  • En partenariat avec d’autres ministères responsables de la sécurité, la Défense nationale a rédigé un chapitre sur la sûreté, la sécurité et la défense qui souligne les défis que présentent les menaces modernes dans l’Arctique canadien et renforce les engagements pris dans le cadre de la politique Protection, Sécurité, Engagement (PSE).
    • Le cadre confirme l’intention du gouvernement d’assurer la sécurité et la défense de l’Arctique canadien, notamment en renforçant la collaboration avec les partenaires internationaux du domaine de la sécurité, en améliorant notre connaissance de tous les domaines, notre surveillance et notre contrôle, et en améliorant notre présence militaire ainsi que les services d’urgence et de police.
    • Le CST, à titre d’organisme national de cybersécurité et de renseignement étranger, appuie le ministère de la Défense nationale en lui fournissant du renseignement sur les enjeux prioritaires.

Cybersécurité et cyberincidents

  • Nous continuons de surveiller les activités de cybermenace en général, y compris celles contre les réseaux des infrastructures essentielles.
  • Nous avons informé les exploitants des infrastructures essentielles du Canada au sujet des risques qu’ils couraient et leur avons prodigué des conseils spécialisés pour les aider à atténuer les activités de cybermenace connues qui sont parrainées par la Russie.
  • Il est temps que les entreprises canadiennes prennent des mesures défensives et fassent preuve de proactivité dans le cadre de la surveillance des réseaux et de l’application des mesures d’atténuation nécessaires.
  • Les entreprises canadiennes victimes de cybermenaces sont priées de communiquer avec le Centre pour la cybersécurité du CST.

Ingérence étrangère et cybermenaces contre le processus démocratique

  • Nous continuons de surveiller les activités de cybermenace en général, y compris celles contre les réseaux des infrastructures essentielles.
  • Nous avons informé les exploitants des infrastructures essentielles du Canada au sujet des risques qu’ils couraient et leur avons prodigué des conseils spécialisés pour les aider à atténuer les activités de cybermenace connues qui sont parrainées par la Russie.
  • Il est temps que les entreprises canadiennes prennent des mesures défensives et fassent preuve de proactivité dans le cadre de la surveillance des réseaux et de l’application des mesures d’atténuation nécessaires.
  • Les entreprises canadiennes victimes de cybermenaces sont priées de communiquer avec le Centre pour la cybersécurité du CST.

Huawei et la technologie 5G

  • Le CST prend très au sérieux la sécurité des infrastructures essentielles au Canada. Nous ne pouvons pas émettre de commentaires sur des entreprises en particulier, cela dit, le gouvernement a effectué un examen des nouvelles technologies liées à la 5G et des éléments à considérer sur le plan de la sécurité et de l’économie.
  • Nous poursuivons nos efforts avec nos partenaires et d’autres organismes afin d’atténuer les risques découlant de l’équipement et de services précis, y compris Huawei, que l’on utilise dans les réseaux canadiens de télécommunications 3G, 4G et LTE.

Rançongiels

  • Le rançongiciel est devenu un risque de plus en plus courant et important pour le gouvernement, les entreprises et les particuliers.
  • Les répercussions des rançongiciels peuvent être importantes et comprennent souvent la perturbation des activités principales, des pertes de données et des coûts de reprise potentiellement élevés.
  • Les attaques par rançongiciel demeurent rentables pour les cybercriminels et continuent donc de représenter une menace pour la sécurité nationale et la prospérité économique du Canada.
  • Je sais également que le montant moyen des rançons et la fréquence des attaques par rançongiciel sont à la hausse.
  • En effet, le paiement d’une rançon finance des entreprises criminelles et leur permet en plus de poursuivre leurs cyberactivités malveillantes, et rien ne garantit par ailleurs que les cybercriminels restitueront finalement les renseignements volés.
  • Le gouvernement du Canada s’efforce de réduire la menace que représentent les rançongiciels en ciblant les cybercriminels pour contrecarrer leurs efforts, en coordonnant ses stratégies avec celles de ses alliés internationaux et en fournissant des conseils, des avis et des services aux victimes de rançongiciels.
  • La Loi sur le Centre de la sécurité des télécommunications confère au CST le pouvoir légal de mener des cyberopérations afin de perturber les cybermenaces étrangères visant le Canada, y compris les cybercriminels.

Rapport du Comité des Parlementaires sur la Sécurité Nationale et le Renseignement (CPSNR)

  • Le gouvernement fait face au quotidien à des cybermenaces variées, plus ou moins sophistiquées.
  • Les auteurs de cybermenaces sondent les systèmes et les réseaux du gouvernement des millions de fois par jour à la recherche de vulnérabilités. Ces activités sont de plus en plus fréquentes et sophistiquées.
  • Le CST et son Centre canadien pour la cybersécurité travaillent de concert avec Services partagés Canada et d’autres partenaires pour veiller à ce que les réseaux et les systèmes informatiques soient bien protégés contre les cyberattaques.
  • Les Canadiens peuvent nous faire confiance ainsi qu’à la collectivité de la sécurité et du renseignement du Canada.

Observations du rapport du CPSNR

  • Nous sommes d’accord avec les conclusions et recommandations du CPSNR et croyons être en mesure d’offrir des services de cyberdéfense, dans la mesure du possible, à toutes les organisations fédérales.

Details

Rapport spécial portant sur le cadre et les activités du gouvernement du Canada visant à défendre ses systèmes et ses réseaux contre les cyberattaques
  • Le Rapport spécial sur le cadre et les activités du gouvernement du Canada pour défendre ses systèmes et ses réseaux contre les cyberattaques a été déposé au Parlement le 14 février 2022.
  • Le Rapport spécial comprend quatre conclusions et deux recommandations visant à renforcer le cadre du gouvernement pour la défense des réseaux gouvernementaux contre les cyberattaques et à l’appliquer aux organisations fédérales dans la mesure du possible.
  • L’honorable David McGuinty, président du CPSNR, a déclaré qu’il s’agit du premier rapport en son genre au Canada. L’objectif est de permettre au gouvernement de renforcer son cadre de cyberdéfense et de s’assurer que ce dernier est bien protégé contre les cybermenaces à venir.
  • Le Rapport spécial souligne les efforts du gouvernement pour les instances suivantes :
    • Ses orientations stratégiques, notamment : la Politique de sécurité nationale (2004), la Stratégie de cybersécurité (2010) et la Stratégie nationale de cybersécurité (2018).
    • Les changements à la structure gouvernementale en lien avec la cybersécurité avec la mise sur pied de Services partagés Canada (2011) et du Centre canadien pour la cybersécurité (2018).
    • Les investissements de plus de 6 G$ dans la défense des réseaux du gouvernement contre les cyberattaques de 2010 à 2021.
Mention particulière du CST dans la deuxième recommandation du rapport spécial
  • La deuxième recommandation du rapport du CPSNR stipule que : Dans la mesure du possible, le gouvernement doit étendre les services avancés de cyberdéfense, notamment le Service Internet d’entreprise de Services partagés Canada et les capteurs de cyberdefense du Centre de la sécurité des télécommunications, à toutes les organisations fédérales.
  • Le CST travaille de concert avec le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (SCT) et Services partagés Canada (SPC) en vue de fournir ses capteurs de cyberdéfense à toutes les organisations fédérales.
  • En tant qu’autorité technique du Canada en matière de cybersécurité, et à titre d’équipe d’intervention du GC en cas d’incident lié à la sécurité informatique, le CST et son Centre pour la cybersécurité travaillent avec leurs partenaires gouvernementaux qui ne relèvent pas de la compétence de SPC.
    • Le CST collabore étroitement avec ses partenaires gouvernementaux afin de leur fournir des avis, des conseils, des mesures d’atténuation et des mises à jour opérationnelles en matière de cybersécurité.
 

Documents d’orientation du MDN

Cybercapacités du CST

  • Chaque jour, le Centre de la sécurité des télécommunications (CST) utilise ses cybercapacités sophistiquées et son expertise technique pour repérer les menaces qui pèsent sur les réseaux et les systèmes d’information du Canada, s’y préparer et les contrer.
  • Compte tenu des actions militaires permanentes et injustifiées de la part de la Russie en Ukraine, le CST et son Centre canadien pour la cybersécurité (Centre pour la cybersécurité) encouragent très vivement toutes les organisations canadiennes à prendre des mesures immédiates et à renforcer leurs défenses cybernétiques en ligne.
  • Le gouvernement du Canada s’efforce de réduire la menace que présentent les rançongiciels en s’attaquant aux cybercriminels et en contrant leurs activités, en coordonnant des stratégies avec les alliés internationaux et en fournissant des conseils, une orientation et des services aux personnes touchées par un rançongiciel.
  • La lutte contre les rançongiciels n’est pas seulement un effort du gouvernement. De nombreux cyberincidents sont évitables. Le CST encourage toutes les entreprises à revoir immédiatement leurs plans de gestion des risques et de continuité des activités en gardant à l’esprit la menace des rançongiciels.
  • Le CST a mis des outils en place pour surveiller, détecter et enquêter sur les menaces potentielles et pour prendre des mesures actives destinées à les contrer. Si des entreprises canadiennes ont fait l’objet de cybermenaces, il leur est vivement recommandé de communiquer avec le Centre pour la cybersécurité du CST.

Faits saillants de la lettre de mandat de la ministre de la Défense nationale concernant le CST

  • Un cyberespace sûr et sécurisé est indispensable à la sécurité, à la stabilité et à la prospérité du Canada.
  • Le contexte mondial des menaces à la cybersécurité évolue rapidement. Les cyberincidents, y compris d’importants incidents sur des infrastructures essentielles, augmentent en nombre et en sophistication.
  • Si le gouvernement du Canada est équipé des outils appropriés pour répondre au défi, il y a un manque évident lorsqu’on en vient à la demande de services de cybersécurité du Centre de la sécurité des télécommunications (CST) par rapport aux ressources disponibles pour répondre à ces enjeux.
  • C’est pourquoi dans ma lettre de mandat, le premier ministre a spécifié en particulier la priorité d’assurer que le CST soit en mesure de mener la réponse du Canada face à l’évolution rapide des cyberrisques et des cybermenaces, notamment grâce à des ressources adéquates.
  • J’ai également été chargée de travailler avec mes collègues, le ministre de la Sécurité publique, le ministre des Affaires étrangères et le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, d’autres ministres impliqués dans le renouvellement de la Stratégie nationale de cybersécurité.
    • La stratégie renouvelée décrira le plan à long terme du Canada visant à protéger la sécurité et l’économie du pays, à dissuader les auteurs de cybermenaces et à promouvoir l’adoption, sur la scène internationale, d’un comportement fondé sur les normes dans le cyberespace.
  • Comme indiqué dans ma lettre de mandat, la min DN continuera également à faire progresser le Plan d’action national en matière de cybersécurité.
  • Ceci permettra de veiller à ce que le Canada soit bien placé pour répondre aux cyberrisques urgents et pressants, et assurer la sécurité et l’intégrité des systèmes essentiels du pays.

Ingérence étrangère et processus démocratique

  • Avant et pendant l’élection fédérale de 2021, le Centre de la sécurité des télécommunications (CST) a travaillé en étroite collaboration avec ses partenaires du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS), d’Affaires mondiales Canada (AMC) et de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) dans le cadre du Groupe de travail sur les menaces en matière de sécurité et de renseignement visant les élections.
  • Le centre pour la cybersécurité du CST a également collaboré avec Élections Canada afin d’aider à sécuriser l’infrastructure et les systèmes électoraux.
  • Nos services de sécurité et de renseignement ont coordonné les efforts intégrés du gouvernement en sensibilisant les gens, en surveillant et en signalant les menaces, et en fournissant des conseils pour protéger notre démocratie.
  • En dehors des périodes d’élection, les partenaires du Groupe de travail sur les menaces en matière de sécurité et de renseignements visant les élections continueront de travailler dans le respect de leur mandat respectif afin de détecter et de contrer les possibles menaces étrangères contre le Canada et ses institutions démocratiques.
  • Le CST et son centre pour la cybersécurité continueront de veiller à ce que les institutions démocratiques et les processus du Canada soient protégés.

5G (Huawei)

  • Nous prenons la sécurité des infrastructures essentielles de notre pays très au sérieux. Bien que nous ne puissions parler de certaines entreprises en particulier, le gouvernement a réalisé un examen de la nouvelle technologie 5G et des enjeux associés en matière de sécurité et d’économie.
  • Comme l’a souligné le premier ministre, une décision sera prise en temps voulu en ce qui concerne l’examen de la sécurité de la 5G.
  • Nous continuons à collaborer avec nos partenaires et d’autres organismes afin d’atténuer les risques que posent l’équipement et les services désignés, y compris Huawei, qui est utilisé dans les réseaux de télécommunications 3G, 4G et LTE canadiens.
 
Signaler un problème ou une erreur sur cette page

Ce site est protégé par reCAPTCHA et les Règles de confidentialité et Conditions de service de Google s'appliquent.

Veuillez sélectionner toutes les cases qui s'appliquent :

Merci de votre aide!

Vous ne recevrez pas de réponse. Pour toute question, contactez-nous.

Date de modification :